La grossesse est une période de la vie intense où le corps de la femme se métamorphose pour accueillir un enfant. Même si elle est le signe d’un heureux événement à venir, ces neuf mois peuvent être perturbés par différents troubles. Ceux-ci peuvent gâcher un peu la joie d’enfanter. Pour y remédier et également protéger la fragilité du fœtus, les traitements naturels, comme l’ostéopathie par exemple, sont le meilleur et parfois le seul choix possible.

À chaque trimestre, ses soucis

Le premier trimestre est souvent synonyme de nausées matinales, parfois accompagnées de vomissements. Cela peut entraîner une perte de poids. C’est un peu paradoxal parce que, dans la majorité des cas, les femmes enceintes commencent à en prendre très rapidement. Ce début de grossesse peut également occasionner de la fatigue et des maux de tête, ainsi que des vertiges. Cela s’explique par le fait que votre corps consacre toute son énergie à fabriquer un petit être et ce n’est pas rien !

Au deuxième trimestre, les brûlures d’estomac vont généralement prendre le relais sur les nausées. Cela peut entraîner de la constipation et des gonflements au niveau des jambes et des pieds. Cependant, ce trimestre est généralement celui où la femme se sent la plus épanouie. Enfin, le troisième trimestre est caractérisé par la prise de poids du bébé et, en conséquence, par celle de la future maman. Ce surpoids entraîne différents troubles. Parmi ceux-ci, on peut citer une fréquente envie d’uriner, des problèmes de sommeil ou encore un essoufflement important.

L’ostéopathie : une prise en charge globale pour une grossesse plus zen

Consulter dès le début de la grossesse

On pense souvent à consulter un ostéopathe pour soulager les maux de dos et les sciatiques durant la grossesse. Cependant, celui-ci peut agir aussi sur de multiples autres troubles comme les problèmes digestifs, par exemple. C’est la raison pour laquelle une consultation dès le début de la grossesse va permettre de démarrer celle-ci dans de meilleures conditions. De plus, il va pouvoir d’éventuelles tensions articulaires ou ligamentaires. Ces manipulations vont préparer le corps de la future mère aux transformations inhérentes au développement du fœtus.

Un suivi qui évolue au cours de la grossesse

Lors du deuxième trimestre, l’ostéopathe agira, entre autres, sur le diaphragme de la future maman. Cela va augmenter le volume respiratoire et limiter son essoufflement. Il va également soulager les symptômes associés à l’augmentation de la quantité de sang. Celle-ci est due au fait que l’organisme doit répondre à la fois aux besoins de la maman et ceux du fœtus. Enfin, au cours du troisième trimestre, l’ostéopathe prendra en charge les différentes douleurs. En effet, les articulations de la femme sont très sollicitées. Cela génère donc des tensions au niveau des vertèbres ou de la sphère pelvienne. L’ostéopathe pourra aussi améliorer la qualité du sommeil de la future maman. Enfin, il agira pour réduire les éventuels problèmes de reflux gastro-œsophagien.

Les petites aiguilles de l’acupuncture pour allier la forme aux formes

L’acupuncture fait partie de ces médecines douces qui peuvent apporter de grands bienfaits au cours de la grossesse. De la même façon que pour l’ostéopathie, la future maman peut prévoir une séance par trimestre. L’acupuncteur sera capable de soulager ses nausées et ses vomissements. Il pourra également calmer l’anxiété, surtout à l’approche de l’accouchement. Enfin, il traitera les problèmes de la sphère ORL, comme la sinusite de grossesse, par exemple. Ses petites aiguilles apaiseront les jambes lourdes et amélioreront la circulation vasculaire. Enfin, entre les semaines 30 et 34 de la grossesse, si le bébé se présente en siège, une consultation est conseillée pour modifier sa position.

L’homéopathie : de petits granules pour de grands services rendus

L’homéopathie peut être d’un grand secours au cours de la grossesse. Même si rien ne remplace une consultation chez un médecin homéopathe, la future maman peut déjà se débrouiller seule. Voici quatre remèdes incontournables pour affronter les aléas qui l’attendent jusqu’à l’accouchement :

  • Sepia aidera à soulager les problèmes digestifs. Elle a de bons résultats concernant les nausées du premier trimestre. Elle agit également sur la constipation qui a tendance à s’installer au fur et à mesure que bébé prend sa place. Enfin elle soulage aussi les problèmes hémorroïdaires.
  • Si Sepia ne fonctionne pas sur les nausées, la future maman peut essayer de les réduire avec Nux Vomica. Elle cible en particulier celles qui se calment avec les vomissements.
  • Ignatia apaisera l’hyperémotivité qui met souvent la femme enceinte à fleur de peau. Même si celle-ci ne retournera pas au long fleuve tranquille dont elle rêvait peut-être, avec Ignatia, elle vivra les différents bouleversements qui ponctuent ces neuf mois particuliers avec plus de philosophie.
  • Pulsatilla va devenir la meilleure amie de la future mère si elle se sent seule. C’est un remède qui est efficace si celle-ci a envie de grignoter à chaque fois qu’elle ressent le besoin de se chouchouter. Au lieu de succomber aux tentations qui vont lui faire prendre du poids et encombrer inutilement son système digestif, elle prend trois granules de Pulsatilla.

De nombreux médicaments allopathiques sont interdits durant la grossesse. Pour soulager ses différents maux, la future maman n’a généralement pas d’autre choix que de recourir aux médecines naturelles. Celles-ci présentent de nombreux avantages dont celui de l’aider à vivre ces neuf mois particuliers avec plus de sérénité et de confort.

Les conseils donnés dans cet article ne se substituent, en aucun cas, à un diagnostic posé par un médecin ou par tout autre professionnel de santé, ni à un traitement médical.

Laissez un commnetaire