Pour la majorité d’entre nous, l’arrivée du printemps signifie le retour du soleil et de la douceur et nous avons hâte de tourner définitivement le dos à la grisaille hivernale. Malheureusement, pour un tiers des Français, le changement de saison rime aussi avec la rhinite allergique. Généralement sans gravité, elle peut cependant représenter une gêne importante pour les personnes touchées. Or, avec un peu de prévention et quelques séances d’ostéopathie, il est tout à fait possible de respirer le bon air printanier sans en souffrir.

Pourquoi est-on allergique ?

La réponse à cette question est : une personne est allergique, car elle est en contact avec un allergène. Dans le cas des allergies printanières, celui-ci correspond aux pollens. Or, ceux-ci sont naturellement présents dans notre environnement et la majorité des gens n’y sont pas sensibles. Cependant, il arrive que l’organisme identifie les pollens et, plus précisément, leurs antigènes, comme représentant éventuellement un danger. Il va alors développer une réaction par le biais du système immunitaire, dans le but d’éliminer la menace : c’est l’allergie. Celle-ci va se traduire par de la libération d’histamine, une protéine responsable des symptômes de l’allergie.

Allergie aux pollens : les yeux et le nez aux premières loges

En général, les allergies aux pollens se traduisent par des crises de rhinite allergique : la personne éternue, son nez coule et se bouche, les yeux piquent et sont larmoyants. Il peut devenir difficile de respirer, ce qui provoque la toux. Dans 50 % des cas, la rhinite est accompagnée de conjonctivite. L’ensemble de ces symptômes entraîne une fatigue accrue et, dans les cas les plus sévères, peut déboucher sur de l’asthme. Même si ceux-ci apparaissent généralement au début du printemps, leur date de survenue dépend du type de pollens auquel la personne est allergique, ainsi que des conditions météorologiques. Ainsi, l’allergie aux cyprès peut se faire ressentir dès le mois de février, celle aux graminées au mois d’avril, alors que celle liée aux urticacées (orties) sera décalée vers le mois d’août.

L’ostéopathie pour mieux respirer au printemps

Même si le lien est rarement établi entre l’allergie aux pollens et l’efficacité de l’ostéopathie, cette dernière peut être d’une grande aide pour passer les mois printaniers plus sereinement. Si vous êtes concerné, il est conseillé de consulter votre ostéopathe dès février et, au plus tard, à la fin de l’hiver. En effet, celui-ci va pouvoir agir préventivement et diminuer la puissance de la réaction allergique. Ainsi, l’ostéopathe va dynamiser votre circulation sanguine et lymphatique ce qui va booster, en quelque sorte, votre système immunitaire et lui permettre de mieux faire son travail face aux pollens. D’autre part, en levant les blocages physiques qui empêchent l’énergie de circuler, il va vous permettre d’aller mieux et d’être donc plus apte à contrer les allergies. Il va également agir au niveau local en effectuant des manipulations au niveau du nez, ce qui va le décongestionner. Cela va éviter que le surplus de mucus nasal ne descende jusqu’aux bronches et vienne les encombrer. L’ostéopathe va également travailler sur le diaphragme, principal muscle de la respiration, ce qui va vous permettre de mieux respirer. Enfin, il utilisera aussi des techniques d’ostéopathie crânienne pour soulager les maux de tête inhérents aux congestions de la sphère ORL.

Agir en amont pour limiter l’impact des allergies aux pollens

Pour diminuer l’impact des allergies aux pollens, il existe aussi quelques règles à suivre au quotidien comme :

  • éviter de se promener dans les zones où les pollens sont nombreux lorsqu’il y a du vent. Si vous le faites, prenez une douche dès votre retour, en n’oubliant pas de vous laver les cheveux,
  • étendre son linge à l’intérieur : les pollens ayant la fâcheuse habitude de se fixer sur les supports humides,
  • pour la même raison, avant de sortir, se sécher parfaitement les cheveux,
  • en voiture, rouler avec les fenêtres fermées et utiliser la fonction de recyclage de l’air,
  • effectuer régulièrement des lavages du nez avec de l’eau de mer. Renseignez-vous auprès de votre pharmacien qui propose des dispositifs très pratiques pour cela, sinon, vous pouvez également utiliser des unidoses de sérum physiologique,
  • la pluie collant les pollens au sol, sortir après une averse est le meilleur moment pour profiter du grand air sans éternuer,
  • en cas de démangeaison des yeux, poser sur ceux-ci des cotons démaquillants préalablement humidifiés pour un effet calmant immédiat.

Si cette année encore, en voyant les beaux jours arriver, vous stressez à l’idée de revivre des crises de rhinites épuisantes, comme les années précédentes, consultez au plus vite un ostéopathe. Celui-ci, par des techniques douces, va préparer votre système immunitaire à l’arrivée des pollens. De plus, en prenant quelques bonnes habitudes, vous pourriez bien arriver à l’été en pensant : « les pollens ? Quels pollens ? ».

Les conseils donnés dans cet article ne se substituent, en aucun cas, à un diagnostic posé par un médecin ou par tout autre professionnel de santé, ni à un traitement médical.

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