Le reste à charge est le coût de l’Accueil Familial moins les aides et subventions auxquelles ont le droit les personnes âgées. Ce reste à charge en famille d’Accueil pour personnes âgées est en moyenne de 1200 euros par mois.
Le salaire net à verser à la famille d’accueil pour personnes âgées
Chaque fin de mois, l’accueilli doit verser à la famille d’accueil son salaire net qui est décomposé de la façon suivante :
- L’indemnité pour service rendu : il s’agit du salaire versé à l’Accueillant Familial chaque fin de mois pour son travail. Celui-ci est calculé en SMIC horaire brut et suit donc le cours de l’évolution du SMIC.
- L’indemnité de logement : c’est le loyer qui est versé à la Famille d’Accueil pour la location de la chambre. L’indemnité moyenne est de 200 euros par mois mais dépend aussi de la localisation. Le prix est par exemple supérieur en Ile-de-France.
- Les frais d’entretien : ils comprennent la nourriture, les produits d’hygiènes et tous les autres produits de la vie quotidienne. Ces frais d’entretiens sont calculés en MG et doivent être compris entre 2 et 5 MG. Famillys recommande 4 ou 5 MG soit un coût d’environ 550 euros par mois pour que l’accueillant familial puisse acheter tous les biens nécessaires à la vie de tous les jours.
- Les sujétions particulières : ce surcoût est justifié par le travail supplémentaire demandé à un Accueillant du fait d’un plus haut niveau de dépendance de l’Accueilli. En général les sujétions particulières sont définies en fonction du GIR de la personne âgée.
Les autres coûts
En plus du salaire net à verser à la famille d’accueil, l’accueilli est prélevé par l’URSAFF de cotisations sociales et patronales qui sont calculées par l’URSAFF. Ces cotisations sont prélevées 2 à 3 mois après le paiement du salaire.
En combinant le salaire net versé et les cotisations sociales et patronales, le coût brut avant les aides est d’environ 2500 euros.
En plus de cela, certains coûts restent à la charge de l’accueilli. Cela est le cas de son assurance responsabilité civile qui est obligatoire pour toutes les personnes accueillies en famille d’accueil. La mutuelle reste à la charge aussi de l’accueilli ainsi que toutes les dépenses dites personnelles: coiffeur, livres, magazines, cigarettes…
Les aides
Mais de nombreuses aides permettent de réduire ce coût :
- Les crédits d’impôts permettent de déduire 50% de l’indemnité pour service rendu, des cotisations sociales et patronales et des sujétions particulières. Ce crédit d’impôt est plafonné à 6000 euros par an. Si vous êtes imposable, cette somme sera déduite de vos impôts et si vous n’êtes pas imposable, cette somme vous sera transférée sur votre compte. Les crédits d’impôts sont versés l’année suivante donc une avance en trésorerie est à faire.
- L’APA qui est l’Allocation Personnalisée d’Autonomie. Le montant de l’APA est fixé en fonction du degré d’autonomie de chaque personne âgée ainsi que de ses revenus. Pour définir ce degré d’autonomie, les services sociaux utilisent la grille AGGIR. Un membre du département (un médecin ou une assistante sociale) évalue le degré d’autonomie de la personne âgée accueillie et lui attribut un GIR entre 1 et 6 (6 étant pour les personnes indépendantes et en bonne santé et 1 étant pour les personnes très dépendantes). Seules les personnes âgées qui ont un GIR entre 1 et 4 peuvent bénéficier de l’APA.
À ces aides peuvent aussi s’ajouter d’autres aides en fonction des revenues :
- L’ASH qui est l’aide sociale pour les personnes aux très petits revenus. Cette aide est versée par le département mais son principal inconvénient est que les sommes versées sont à posteriori récupérée par le département lors de la succession.
- Les APL qui sont les aides au logement pour aider à payer une partie du loyer de la chambre. En général, les accueillis éligibles reçoivent 100 euros par mois grâce à cette aide.
Conclusion
En moyenne et après déduction de ces aides, le reste à charge est en moyenne de 1200 euros par mois.
Cette solution de la famille d’accueil pour personnes âgées est donc une solution qui en plus d’être